Thursday, June 7, 2007

TAP

Je serais reconnaissant a qui pourra nous informer sur les origines de cette affaire.
Merci.


Suite à la publication sur la Toile de textes diffamatoires et anonymes dénigrant, dans un langage indigne et selon des méthodes staliniennes, leur entreprise et leurs collègues, les journalistes de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) ont, dans leur grande majorité (plus de 100 signatures), dénoncé dans une pétition de tels propos infâmes visant à porter atteinte à leur honneur et à l’intégrité de l’agence.
Une source proche de cette entreprise souligne que l’Agence TAP demeurera une institution et une école et qu’aujourd’hui, tout est mis en œuvre pour préserver et consolider, de façon imperturbable, cette position d’avant-garde dans le paysage médiatique national à travers une politique fondée sur la modernisation de l’outil de travail, la mise en valeur des ressources humaines, l’ouverture à l’initiative professionnelle constructive, et l’instauration d’un climat social serein, à l’abri des «remous».
En aucun cas l’Agence TAP ne renoncera à ses objectifs et ne déviera pas de sa ligne éditoriale dans l’accomplissement de sa noble mission au service du pays par l’élaboration d’une information toujours plus crédible, plus dynamique et plus proche du citoyen.

(Source : « Réalités » (Magazine hebdomadaire - Tunis), N°1118 du 31 mai 2007)
Via Tuni.sNews

15 comments:

Anonymous said...

cf nawaat avril2007

Slaim said...

chniyya la7keya? wa7ed ta7 y3affes fi TAP? i la akil institution la3dheema ma7sooba!!

3mal kima akil 3am, Ali Chaouch 5rej fi TV 7 w9al bil fomm wil mla "ittajamo3 madrsa fi dimo9ratiyya"
#%^&&%$!!!?$%###!

Anonymous said...

Paru sur tunisnews vers la fin mai!


L'agence TAP :
En attendant Godot

La situation à l’Agence TAP frise l’hystérie. Aux étages supérieurs, on a même atteint le stade de la panaoïa.

Ce n’est plus une chasse aux sorcières qui est ouverte (voir Tunisnews du 12 mai), mais une véritable chasse à courre dont l'équipage est composé, selon des sources divergentes, d'un tandem ou d'un trio de "rabatteurs" expérimentés, vieux routiers de la combine et de la magouille, coiffés par le PDG de l'agence en personne.

Face un climat social délétère, suffisamment tendu et qui réclame plutôt l’apaisement, condition essentielle pour se consacrer au règlement des vrais problèmes, le premier responsable de cette entreprise "publique" a opté pour l’escalade et la fuite en avant.

Pour "laver l’honneur" de l'agence qui, à ses yeux, n’a été éclaboussé que depuis le printemps de cette année, il a décidé d’utiliser tous les moyens. Sauf se démarquer de quelques barons qui sont à l’origine du mal et qui, depuis de longues années, au vu et au su de tout le monde, dans l’impunité la plus totale, ne cessent, par leurs comportements indécents, méprisants et méprisables, de fouler dédaigneusement du pied la dignité et l'honneur de l'ensemble du personnel de l’entreprise.

Des barons prêts à tout - absolument à tout- pour défendre leurs privilèges. Des barons sur qui, il faut bien le dire, le PDG lui-même n’a plus, depuis belle lurette, aucun pouvoir réel.

Le PDG de la TAP a donc été jusqu’au bout pour soutirer le maximum de signatures sur une malheureuse pétition qui circule depuis une vingtaine de jours et qui est censée prouver que "tout va bien à l'agence".
Une pétition qui n’a plus désormais aucun sens aux yeux de la grande majorité des journalistes de la TAP, y compris pour certains qui l'ont déjà signée . Une pétition lourde de conséquences pour l’avenir de l’entreprise. Un menu détail pour des pseudo-retraités !!!

Des techniques ancestrales bien rodées, ayant fait leur preuve à l'agence, durant les années 70 et 80, ont été remises au goût du jour à cet effet : intimidation, harcèlement systématique, chantage, menaces, séduction…

Mais d’autres techniques sont inédites, dont notamment « le coup de fil à un parent » : Des journalistes qui ont dépassé depuis des années l’âge de la maternelle sont sermonnés en famille, parfois devant leurs propres enfants, et sommés d’apposer, contre leur propre gré, une signature au bas d’une pétition dont ils ne cautionnent pas tout le contenu.
Une pétition qui, leur dit-on, est censée servir les intérêts d’un bienfaiteur généreux et charitable qui les a soustraits au chômage en les recrutant dans "son" entreprise.

Tout le monde à l’agence, y compris le PDG et ses conseillers prodiges, est pourtant conscient et convaincu que la plupart de celles et ceux qui ont signé cette pétition l’ont fait sous la contrainte : Certains en sont encore littéralement et irrémédiablement choqués.
D'autres ont signé par crainte de gaspiller des avantages ou des privilèges souvent mal acquis ou dans l'espoir d'en récolter.
D'autres, encore, comble de l'hypocrésie et du ridicule, ne l'ont fait que pour laver - vainement, peut être - les soupçons qui pèsent sur eux d'être impliqués dans la publication du fameux pamphlet ayant déclenché toute cette affaire (voir Tunisnews, édition arabe, du 5 mai).
D'autres, enfin, majoritaires parmi les signataires, se disent ouvertement salis, blessés et humiliés d'avoir été injustement enrôlés, utilisés comme munitions ou pris comme otages dans une sale guéguerre où les couteaux ont volé bien bas.
Un conflit aux contours très louches, vraisemblablement monté de toutes pièces et dont ils sont, pour l'instant, les seules victimes.
Un conflit dont ils ne connaîtront peut être jamais les vrais mobiles mais dont ils mesurent déjà les conséquences : des revendications absolument légitimes sont aujourd'hui déconsidérées et discréditées et un zeste de solidarité, laborieusement tissée, qui vole en éclats.
Quelques uns, parmi celles et ceux qui n’ont pas signé cette pétition, vivent désormais la peur au ventre, dans l’angoisse du lendemain.

Les autorités de tutelle, quant à elles, continuent comme à l'accoutumée, tel dans la pièce de Samuel Beckett, "En attendant Godot", d'assister, en spectateurs passifs, à l'épilogue d'un vaudeville de mauvais goût qui n'a que trop duré.

Nidhal CHERIF

Anonymous said...

patriote2005.blogspot.com

samsoum said...

Merci Houssein, maitenant je comprends :)

Naddo_O said...

j'ai envie de rigoler moi !
je peux ? :))))

Naddo_O said...

bon ok désolée

plus sérieusement: ça a l'air un peu bordélique, mais ça prouve que des textes "publiés sur la Toile" comme ils disent peuvent déclencher du mouvement. il faudrait suivre cette affaire.

mais pkoi on est jamais au courant de rien ?!

Euh .. je retire la question

samsoum said...

Il vaut mieux en rigoler :)) Ce qui m'enerve c'est qu'il faut faire un effort enorme pour arriver a s'informer!!

Anonymous said...

"effort enorme" nein!
nawaat,tunisnews,badil,kalima...
20 minutes par jour. nous de tsie on arrive a le faire...allons donc ...un petit effort

samsoum said...

@riadh: tu sais tres bien Riadh, que ces source ne sont pas neutres non plus. C'est une information objective et generale qui nous manque. Ces sites ne parlent que des exces, des abus et des problemes. J'aimerais bien lire un reportqage objectif sur des problemes reels, qui ne nous montrent pas que tout est parfait ni que rien ne va plus. Tu comprends ce que je veux dire, j'espere.

Anonymous said...

"J'aimerais bien lire un reportqage objectif sur des problemes reels, qui ne nous montrent pas que tout est parfait ni que rien ne va plus. Tu comprends ce que je veux dire, j'espere."

Je suis d'accord avec ça aussi .

Takkou said...

Bonjour Samsoum : je te repond sur ton blog pour te presenter mes excuses. Désolé si je me suis montré un peu énervé, mais les propos ecrits par certains ont ete outrageusement insultants. J'apprecie tes efforts reconciliateurs mais ces gens avaient besoins de savoir qu'on n'insultes pas les autres gratuitements.

samsoum said...

@Takkou: Pas de probleme. Mon but etait de dire qu'on devrait s'unir pour se liberer.
Et puis je ne me suis jamais pris au serieux :), donc c'est pas grave ;)

Anonymous said...

walahi j'ai rien compris
C quoi le pb?
Qu'est ce qui a été dit et pas apprécié?

samsoum said...

@Emna:Des journalistes de la TAP on ecrit critique l'agence et son fonctionnement a travers des articles paru sur qq sites "non autorises".