TOKYO (Reuters) - Le ministre japonais de l'Agriculture, Toshikatsu Matsuoka, mêlé à une série de scandales financiers et politiques, a mis fin à ses jours, annonce la chaîne de télévision publique NHK.
Auparavant, le ministre avait été retrouvé sans connaissance dans la chambre d'une résidence pour parlementaires dans le centre de Tokyo où, d'après des médias, il aurait tenté de se pendre.
Sa mort intervient moins de deux mois avant les élections sénatoriales, test de popularité important pour le gouvernement du Premier ministre Shinzo Abe.
La presse japonaise a lié Matsuoka à plusieurs scandales financiers. Il aurait notamment déclaré de très gros frais de rénovation de ses bureaux pourtant loués gratuitement.
Je me demande combien de haut responsable en TN auraient mis fin a leurs jours, si on avait une vraie presse indépendante. Mais bon, Ellotf, on demande pas qu'ils se suicident, mais qu'ils soient conscients ;)
6 comments:
Pourtant notre presse trouve un grand plaisir à le faire chaque fois qu'elle recoit le feu vert comme ce fut le cas par exemple pour Sahbani et Tlili.
il est bien des pays où la cla classe politique et dirigeante serai décapitée à commencer par la france...en attendant gardons le moral!
Imagine que par enchantement, les américains décident de creuser dans les sales dossiers de la maison blanche...
Il y aurait une centaine de pendus, bien sur à condition qu'ils pensent de la même façon que ce japonais, chose qui m'étonnerait...
That's just coward and irresponsible, it's my opinion.
The guy has robbed, he had to think about since the beginning, if he did not, he could defend himself.
c partout pareil ... même en Tunisie :)
La presse n'est jamais vraiment libre mon cher Samsoun !
En France, "Le Canard Enchaîné" a reçu dernièrement une visite très musclée (La Police et La Justice dans les locaux de ce très bon journal qui fait référence).
Dans le cas présent, c'est un acte d'intimidation clair mais révélé au grand public.
Le rédacteur en chef de "Paris Match" a également été gentiment remercié pour avoir laissé passer une image en Une qui a eu le malheur de déplaire à un certain Monsieur S (aux dernières nouvelles , il aurait gagné une élection).
Là encore, acte d'intimidation et de musellement qui a fini par être sû par le grand public.
Maintenant, des méthodes plus radicales, plus sournoises peuvent empêcher de laisser penser que la presse n'est pas sous influence.
Elles peuvent même faire croire à une grande partie d'un peuple et à tous les flots de nouveaux arrivants que le 1er article de la constitution est toujours respecté.
C'est ce qui s'appelle de la manipulation.
Alors moi, je ne vois pas trop la différence entre a) les pays où il est interdit de parler, et donc les gens finissent par réfléchir et b) les pays où il est permis de tout dire mais pas de trop réfléchir.
Sans être le (un "la", serait plus approprié) défenseur d'un camp ou d'un autre ; je reste très sceptique.
Une passante.
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