Ses propos sont tellement vrais, et montrent que parfois le développement n’est pas toujours lié aux moyens. Pour être organisé, il suffit de le vouloir ou parfois de l’imposer, mais il faut surtout une volonté et des gens responsables, ou comme on dit ici « people who care ».
Si tous les parents assument leur responsabilité dans l’éducation de leurs enfants au lieu de montre du doigt les enfants des autres. Si tous les instituteurs sont conscients de la tache qui leur est incombée, qui est de préparer une future génération capable de relever les défis et leur inculquer le sens de l’organisation et la responsabilité. Si les professeurs et les universitaires prennent leur noble tache au sérieux et s’investissent à fond pour former des cadres sérieux, intègre et responsables et donnent l’exemple eux même. Si les employeurs, que ce soit public ou privé, à travers leurs cadres et managers font comprendre aux employes qu’il n’ya pas place a la chance et au hasard dans ce qu’ils font, que tout doit être prévu, planifié et tout doit être optimisé pour atteindre l’objectif primaire d’une entreprise ou fonction publique ainsi que le privé (ces objectifs sont évidement différents). Si un manager refuse la médiocrité et la punit, et encourage la productivité et la responsabilité et la récompense. Si tout ces « Si » se réalisent, on aurait déjà fait un grand pas vers le développement.
Je ne dis pas que tout les parents, instituteurs, professeurs, cadres supérieurs et dirigeants sont irresponsables. Mais on sait très bien que la majorité n’a pas cette mentalité. Une mentalité de responsable. Quelqu’un qui n’arrive pas à dormir s’il a fait un travail bâclé ou néglige ses enfants ou ses employés. On trouve toujours des excuses. Le père blâme la mère et vice versa. L’éducateur blâme les responsables et vice versa. Les employés blâment les employeurs et vice versa. Is it a hopeless case ?
Par ou faut-il commencer, pour arriver a se débarrasser définitivement de ce fatalisme qui nous cloue au même endroit, qui nous étouffe et tue toute ambition ? Comment se débarrasser de la mentalité du succès facile et illicite ? Tout est politisé, même la famille. Les parents au lieu de s’occuper de leurs enfants, ils essaient d’enterrer leurs sentiments de culpabilité en leur procurant des choses dont ils n’ont pas besoin pour se prouver et prouver aux autres qu’ils sont les meilleurs parents. Les éducateurs se justifient par le comportement des élèves et étudiants et les politiciens ne font que jeter la poudre aux yeux et font croire a tout le monde qu’on est les meilleurs et qu’on a un système qui marche et que tout le monde envie. Ceci ne nous mènera nulle part.
Tant qu’on ne regarde pas le miroir en face, tant qu’on n’accepte pas la réalité que tous au fond de nous connaissons très bien, on ne pourra jamais évoluer.
Commençons par s’autocritiquer, soyons sincères au moins avec nous-mêmes. Que chacun se pose la question. Est-ce qu’il est entrain d’assumer ses responsabilités ou essayer de les assumer ? Répondons à cette question franchement à nous même. Demandons-nous, qu’est ce qu’on peut faire sur le plan individuel pour être plus responsable, productif et organisé. Commençons au moins par ne plus accepter la médiocrité, dénonçons la, mais avant de le faire, soyons sur qu’on n’est pas aussi médiocre.
Je ne sais pas si c’est la solution, mais ca me semble être un début nécessaire. Refusons et dénonçons la médiocrité et le fatalisme, en commençant par nous même.
3 comments:
Notre cher polytechnicien Slaiem a encore raison
et ce ke tu dis est très juste!
Reste à appliquer tout cela!
Là est le problème caramba!
@++
poeple who care, but also people who are accountable for their own actions. it's the latter that unfortunately is most neglected in modern and developing societies.
People should be aware (or made aware) that there are consequences to inaction or failure to perform the prescribed duties.
Tu as tout à fait raison!!!!
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